Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de youpidou.over-blog.fr
  • : Voici un blog présentant les découvertes culturelles de youpidou, jeune et joyeuse étudiante parisienne, aimant la littérature, le cinéma et les arts. Vous trouverez ici de quoi vous donner des idées de lecture, chose à voir ou à faire.
  • Contact

Ce que je lis en ce moment

 

9782253125723FS.gif

 

Le rapport de Brodeck,

de Philippe Claudel,

aux éditions Le Livre de Poche.

Recherche

Archives

30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 15:22

Ca fait un moment que je ne vous ai pas parlé de film. Ce n'est pas que je n'en ai pas vu, au contraire, mais je n'avais rien d'intéressant à dire sur ceux que j'ai vu.

Toutefois, si cela vous intéresse, je peux créer un article "ce que j'ai vu dernièrement" sur le modèle de celui de la rubrique "ce que je lis en ce moment". J'attends vos commentaires à ce sujet.

 

Je vais donc vous parler du film de David Fincher : The Social Network.

 

affiche-Social-Network.jpg

 

Personne n'a pu échapper au phénomène Facebook. Même si on n'y est pas inscrit on connait tous quelqu'un qui l'est. Alors faire un film sur le créateur du site était une idée géniale car on sait peu de chose sur lui. Je sais : contradictoire avec le principe du site. Enfin, avant d'analyser le film, je vais vous raconter un peu l'histoire :

 

Mark Zuckerberg est étudiant à l'université de Harvard. Le soir où il se fait plaquer par sa copine, il pirate le système informatique de Harvard et crée le site Facemash, qui regroupe les photos de toutes les filles de l'université et permet de voter pour la plus belle. Le site engendre tellement de trafic en une nuit qu'il détruit le système informatique de Harvard. Ce site est le précurseur de Facebook, qui est mis en ligne quelques mois après Facemash, au début de l'année 2004. A l'origine étant destiné au seul campus de Harvard, Facebook prend tellement d'importance qu'il se propage aux autres universités des Etats-Unis. C'est ce succès fulgurant qui entraine deux procès : les frères Winklevoss revendique la paternité du projet, et le meilleur ami de Mark, Eduardo Saverin, premier investisseur, réclame sa part de la société. Alors jalousie ou trahison ? Mark Zuckerberg est-il un génie ou un usurpateur ?

 

 

Le film ne fait pas que raconter la création de Facebook, il présente cette création sous trois points de vue différents. A nous de choisir pour quel personnage on prend parti. Le film pose les questions soulevées par les deux procès et raconte les tensions entre les différents acteurs du projet Facebook. Aucun personnage n'est exclusivement bon ou mauvais. Ils cherchent tous la gloire et le profit. Le film est assez ironique car on découvre que l'outil qu'est Facebook, qui permet de connecter tant de gens, brise l'amitié des deux créateurs. De même, on sait peu de chose sur eux, alors même que Facebook permet un certain voyeurisme.

 

the_social_network_casts.jpg

Jesse Eisenberg, Andrew Garfield, Justin Timberlake, David Fincher et Aaron Sorkin.

 

Sur un scénario de Aaron Sorkin, The social network a été réalisé par David Fincher, connu pour ses thrillers (Alien 3, Seven, Fight Club, Panic room, Zodiac,...). Le film a donc été traité comme un film à suspens. La bande son est d'ailleurs génial. Elle a reçu l'Oscar de la meilleure musique. Le film a d'ailleurs aussi remporté l'Oscar du meilleur scénario et du meilleur montage, et le César du meilleur film étranger. Pour ce qui est du casting, se sont de jeunes acteurs qui ont été choisis. Dans le rôle de Mark Zuckerberg, on trouve Jesse Eisenberg qu'on a pu voir dans Village ou Adventureland. Le rôle d'Eduardo est tenu par Andrew Garfield, qui s'est fait connaitre avec Boy A, et la série The Red Reading Trilogie. Dans le rôle de Sean Parker, l'inventeur de Napster, on reconnaitra Justin Timberlake, le célèbre chanteur.

 

Mark-Zuckerberg-Facebook-Founder.jpg

Mark Zuckerberg, créateur de Facebook.

 

Le film nous aide à prendre un peu de recul par rapport à la technologie que nous utilisons au quotidien. On se rend compte que c'est une invention et pas seulement un site. On se rend compte aussi de la révolution que le web 2.0 a été. Mais surtout on prend conscience que l'histoire de Facebook n'est pas finie et que c'est nous qui la continuons.

 

 

Alors je conseille de voir ce film, car, qu'on le veuille ou non, le web fait désormais parti de l'histoire de nos sociétés.

 

 

Lien :

www.thesocialnetwork-movie.com

 

source :

www.allocine.fr/fiche/fichefilm_gen_cfilm=147912.html

Partager cet article
Repost0
20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 12:33

Pour ceux qui ont aimé le style de Carlos Ruiz Zafon (CF l'article L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon ) voici un autre roman que vous dévorerez : Le treizième conte de Diane Setterfield.

 

21224145.jpg

 

Vida Winter est une célèbre auteur en Grande Bretagne. Mais, personne ne sait rien de certain sur sa vie personnelle. Vivant dans un manoir à l'écart du monde, elle a donné à chaque interviewer une biographie différente. Si bien, que lorsque l'auteur, proche de la mort, décide de faire écrire sa biographie à Margaret Lea, celle-ci se méfie des histoires sorties tout droit de son imagination et réclame la simple vérité. Margaret Lea travaille dans la librairie de son père. Il possède une ancienne version d'un roman de Miss Winter : Les treize contes de la métamorphose et du désespoir. C'est le seul exemplaire portant ce titre. Le titre final étant Contes de la métamorphose et du désespoir. Mais, en le lisant, Margaret se rend compte qu'il n'y a que 12 contes. Quel était le 13ème ? Pourquoi n'est-il pas paru ? Fascinée par l'auteur, elle est bien déterminée à obtenir toute la vérité, mais la tâche se révèle d'autant plus difficile, que son propre passé vient s'y mêler.

 

AVT2_Setterfield_8222.jpegCe roman est le premier et unique de Diane Setterfield. Sortie en 2006 en Grande Bretagne, il est immédiatement devenu un best-seller, se classant premier du New York Time Book Review du 8 octobre 2006. En France, il est publié dès janvier 2007 chez Plon. On peut désormais aussi le trouver chez France Loisirs et Pocket. Le cadre et le style d'écriture reflètent l'auteur. Diane Setterfield vit en Angleterre à Harrogate dans le Yorkshire. Elle est spécialiste de littérature française, notamment d'André Gide, sur lequel elle a fait sa thèse. Elle donne des cours sur cet écrivain à l'université de Mulhouse.

 

Si je compare ce roman à L'ombre du vent de Zafon, c'est que, tout comme lui, il mêle la vie réelle et l'imaginaire, que, tout comme lui, il aborde l'univers du livre, des librairies, des écrivains, que, tout comme lui, il y a une histoire dans l'histoire, que, tout comme lui, il mêle le genre gothique, au genre romantique en y ajoutant du suspens, cette fois-ci bien plus anglo-saxon.

 

medium_1293964957.jpg

 

Ce roman est complet et envoutant. Je vous ai donné un aperçu de l'histoire au premier niveau. Mais le mystère et le suspens se retrouve dans les histoires du passé des deux personnages, plus ou moins imaginaires. C'est à nous de démêler le vrai du faux, de mener l'enquête comme le fait Margaret. On découvre donc la sordide histoire de la famille Angefield, qui habite un manoir isolé, sur trois générations. On y trouve un frère amoureux de sa soeur, des jumelles étranges et violentes, des morts, des mensonges, un incendie, de faux fantômes, de vrais cadavres, etc. Voilà un aperçu de ce que le lecteur devra affronter pour connaitre la vérité. Vérité, qui ne sera révélé qu'à la toute fin, et sera totalement imprévisible et bluffante.

 

 

Voilà donc un de mes romans préférés, que je conseille à tous ceux qui aime qu'on leur raconte des histoires, qui aiment l'imaginaire et le mystère.

Bonne lecture !

 

 

Sources :

- www.plon.fr/ficheLivre.php?livre=9782259205443

- fr.wikipedia.org/wiki/Le_Treizième_Conte

Partager cet article
Repost0
12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 17:21

 Voilà longtemps qu'il me faisait de l'oeil en librairie. Je l'ai enfin acheté... Et déjà fini ! 2 jours pour 250 pages. Cela faisait longtemps (façon de parler) qu'un roman ne m'avait pas emporté ainsi.

Je vais vous parler du livre de Katarina Mazetti : Le mec de la tombe d'à côté.

 

book cover le mec de la tombe d a cote 49180 250 400

 

Désirée, bibliothécaire, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, mort trop tôt. Citadine et intellectuelle, elle vit dans un appartement tout blanc, et suit la tendance écolo. La tombe voisine de son mari l'agace par ses fioritures indécentes. Benny, lui, est agriculteur. Depuis la mort de sa mère il vit seule avec ses 80 vaches laitières. Quand il le peut, il se rend au cimetière de la ville pour entretenir la tombe de ses parents. La tombe voisine le choque. Une pierre brute et nue. C'est donc au cimetière que ce rencontre ses deux personnages que tout oppose. Mais par un bizarre hasard, un jour, ils se sourient. Ce sourire est le début d'une histoire d'amour.

 

201102061372_w350.jpg

 

Bâti sur les points de vus successifs des deux personnages, ce roman nous pose la question du choc culturel entre classe sociale. Malgré leurs attentes et modes de vies différents, l'attirance physique se transforme en passion amoureuse. Jusqu'où l'amour peut-il réduire ce fossé culturel ? Ce roman est à la fois très drôle et  tendre. Les chapitres y sont plutôt court mais insuffle un rythme de lecture au texte. Quand on le commence, on ne s'arrête pas ! Nous avons trop envie de savoir comment cette histoire d'amour impossible va se terminer.

 

katarina-mazetti.jpgNée en 1944, Katarina  Mazetti est journaliste à la Radio Suédoise et auteur de livres jeunesse et adulte. C'est Le mec de la tombe d'à côté qui la fait connaitre. Il s'est vendu à plus de 450 000 d'exemplaires en Suède. Un gros succès ! Ce qui explique ses nombreuses traductions depuis. En France, il est paru aux éditions Gaïa, ainsi que dans la collection Babel, d'Acte Sud. On le trouve aussi en audio livre chez Audiolib. En mars 2011, est sorti la suite Le caveau de famille. Vous trouverez en fin d'article la bibliographie de l'auteur.

 

Ce best-seller a été adapté au théâtre. Je ne suis pas allée voir le spectacle, mais il a eu un bon succès puisque ça fait presqu'un an qu'il se joue à travers la France. Adapté par Alain Ganas, avec Sophie Broustal et Marc Fayet dans les rôles de Désirée et de Benny, l'histoire se déroule cette fois-ci en France. Voici la BA  (elle vous donnera, par là même un aperçu de certaines scènes du roman) :

 

 

En somme, voici une bonne idée de lecture et/ou de spectacle léger, drôle et tendre. Une histoire que je conseille.

 

Pour ceux qui désirent voir le spectacle, il se jouera à partir du 3 Mai 2011 au théâtre des Bouffes Parisiens. Pour les réservations : www.bouffesparisiens.com

 

mgquse75.jpg

 

 

Bibliographie des livres en version française de Katarina Mazetti :

- Le caveau de famille

- Le mec de la tombe d'à côté

- Entre Dieu et moi, c'est fini

- Les larmes de Tarzan

- Entre le chaperon rouge et le loup, c'est fini

- La fin n'est que le début

 

 

Source :

www.gaia-editions.com

Partager cet article
Repost0
8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 23:37

Un peu de poésie aujourd'hui, avec la BD qui a reçu le prix du public du festival d'Angoulême 2011 :

Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh.

 

bleu-est-une-couleur-chaude.jpg

 

C'est une histoire d'amour, une histoire d'amour homosexuel.

C'est une histoire d'adolescence, adolescence difficile à cause

de l'acceptation de cette homosexualité.

C'est une histoire militante, militante car sur la tolérance.

 

Clémentine est morte, laissant seule Emma. Les seuls biens qu'Emma récupère de sa compagne sont les journaux intimes qu'elle tenait adolescente, lors de leur rencontre. Elle y raconte les bouleversements que suscite en elle cette fille aux cheveux bleue, si belle, si désirable.

 

Cette oeuvre est simplement belle. Par ses graphismes d'abord. Tout en teintes pastelles : le présent est en couleur, le passé en noir et blanc avec des touches de bleu pour les souvenirs marquants. Par son histoire ensuite : tout y est douceur, sentiment. C'est parfois assez tragique mais toujours très beau.
cbbd-web1
Cette Bd est la première de Julie Maroh. Elle est parue en avril 2010 chez Glénat et a eu un très bon accueil du public. Julie Maroh est partie faire ses études à Bruxelles, à l'Institut Saint-Luc puis à l'Académie Royale des Beaux-Arts, et y habite depuis. Elle a 24 ans à la sortie de Le bleu est une couleur chaude.

 

Pour en savoir plus voici une interview de l'auteur au Festival d'Angoulême :

 

 

Je vous place ici une planche de la BD pour voir un peu le style. Mais je vous conseille d'aller voir sur le lien ci-après les premières pages de la BD (en diaporama avec possibilité de zoom).

 

www.glenatbd.com/bd/le-bleu-est-une-couleur-chaude-9782723467834.htm

 

bleuestunecouleurchaude01 

 

En somme, une BD que je conseille à tout ceux qui désir un peu de douceur.

 

 

Source:

- www.juliemaroh.com (blog de l'auteur)

- www.glenatbd.com

Partager cet article
Repost0
6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 23:06

Voici un très beau premier roman : Histoire de l'Oubli par Stefan Merrill Block.

 

9782253158189-G.jpg

 

L'histoire est celle d'un adolescent surdoué, Seth, dont les rapports humains sont chaotiques même avec sa famille. Il n'a d'ailleurs que ses parents. Mais quand on diagnostique un Alzheimer familial  précoce chez sa mère, et son père sombrant dans l'alcool, il n'a plus personne. Comprendre cette maladie devient alors une obsession. La variante dont est touchée sa mère étant héréditaire, il part à la recherche de ses origines. A des centaines de kilomètre de là, Abel, vieil ermite bossu, passe au contraire son temps à se souvenir. Se souvenir de son amour impossible pour sa belle-soeur.

 alzheimer21-7593861.jpg

 

Cette histoire est effectivement celle de l'oubli, de ses avantages pour le malade, de ses inconvénients pour ceux qui se souviennent. L'auteur décrit non seulement la maladie, mais aussi ses divers effets. Mais, attention, si l'oeuvre est très bien documenté, la variante d'Alzheimer familial qu'il décrit dans le roman est fictive. Ce roman est très structuré.  Bâti sur l'alternance des points de vu de Seth puis d'Abel, le roman repose aussi sur des secrets de familles dignes des grandes sagas. Une autre partie importante du livre est la reconstitution de l'arrivée et de la propagation de la maladie dans la famille de Seth. A cela se mêle une part de merveilleux, de celui qui nous permet de nous évader de nos vies et qui nous permet de tenir tout les jours, à travers la légende du pays d'Isidora.

 

stefan-merrill-block-histoire-de-l-oubli

 

stefanCe roman est le premier de Stefan Merrill Block. Ce jeune auteur est né en 1982 et a grandi au Texas. Aujourd'hui il vit à Brooklyn. Quand il publie Histoire de l'Oubli en 2008, il a 26 ans. Ce qui n'empêche pas l'américain de remporter le prix du Meilleur Premier Roman au Festival International de Littérature de Rome en 2008. En France, c'est chez Albin Michel et le Livre de Poche que  l'on peut trouver ce roman. Durant l'été 2011, Stefan Merrill Block sortira son deuxième roman The storm at the door (La tempête à la porte).

 

En somme un roman que je conseille. Et ce dès l'adolescence, puisque le langage est adapté au personnage adolescent. Son coté surdoué, ne se perçoit que sous la forme d'explication plutôt fantaisiste et scolaire. Ce roman peut être une première approche à la maladie et peut aider certain enfants à comprendre pourquoi leurs grands-parents les oublis. Pour les adultes, je le conseille aussi en tant que première approche de la maladie. C'est bien plus divertissant qu'une livre scientifique sur le sujet. De plus, le sujet est traité de façon très sobre et vibrante, très humaine.

 

 

Voici un très joli roman, qui nous ouvre les yeux sur la mesure du temps de nos vies.

 

 

Alzheimer 1

 

 

Source :

stefanmerrillblock.com

 

Lien :

www.francealzheimer.org

Partager cet article
Repost0
2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 10:55

Voici une oeuvre rentrée dans l'imaginaire général : l'histoire de Dorian Gray, dont le portrait vieilli à sa place. Pourtant, cette histoire est assez récente. Oscar Wilde la écrite en 1891. Présentation :

 

1230201934_albert_lewin_le_portrait_de_dorian_gray.jpg

 

Dorian Gray, âme pure et corps parfait, est en âge de rentrer dans le monde. Il fait le rencontre du peintre Basil Hallward qui le prend pour modèle. Le portrait est un chef d'oeuvre, la plus belle toile que le peintre ai  jamais faite. Mais un ami de Basil, Lord Henry, connu pour ses propos cynique sur la vie mondaine, fait remarquer au jeune homme que sa beauté lui ouvrira toutes les portes et qu'il faut en profiter avant qu'elle ne parte. Placé en face de sa perfection, Dorian réalise les possibilités qu'elle lui offre et fait le voeu fou que le tableau vieillisse à sa place. Par on ne sait quel tour il se réalise et chaque débauche et crime de Dorian altère le tableau. Au point qu'il finit par le cacher et le consulte régulièrement pour constater la décadence de son âme. Car Dorian a fait le choix de profiter du phénomène et mène à la fois une vie de dandy dans les quartiers élégants de Londres, et une vie de débauche dans les bouges du port entre opium et femmes.

 

affiche Portrait de Dorian Gray 1944 1dorian gray-copie-1

 Adaptation de 1945 et adaptation de 2009

 

Ce roman fantastique est une réflexion sur le beau dans tous ses aspects : esthétisme, moral, art, hédonisme. Tout ses propos viennent essentiellement de Lord Henry, le mentor de Dorian. Le côté fantastique, l'action plaira à tous, mais le côté théorisation philosophique est moins abordable. Le rythme du récit ralenti sur ses passages et le style d'écriture en devient difficile à lire. Les lecteurs habitués au style du 19ème siècle n'auront aucune difficulté et je leur conseille cette oeuvre. Mais les autres risquent de butter sur certains passages. Je conseille tout de même de la lire, quitte à sauter les difficultés. Pourquoi ? Parce que l'histoire vaut vraiment le coup. C'est le chef d'oeuvre d'Oscar Wilde.

 

220px-Oscar Wilde portraitOscar Wilde ? Né en 1854 en Irlande et mort en 1900 à Paris, il vient d'une famille aisée et lettrée. Le père est un chirurgien réputé et la mère une femme de lettres engagée dans la lutte irlandaise. Il a fait ses études à Oxford et remporte en 1878 le Newdigate Prize pour son poème Ravenna. Personnage excentrique, il se déclare un génie et se comporte en dandy, d'où les cheveux longs. Il adhère au mouvement "esthète", à la recherche du beau et y développe ses théories. Aux EtaCs-Unis, il prend part au féminisme en tant que rédacteur en chef du magazine The Woman's World. Puis, il s'installe à Londres, où il mène une vie aux croisements de celles des personnages de Dorian Gray et Lord Henry : il choque la société mondaine par ses extravagances et son cynisme. Son homosexualité affichée avec Lord Alfred Douglas, lui vaut 2 ans de travaux forcés. Enterré au Père-Lachaise, Oscar Wilde ne laisse personne indifférent. Un hommage lui est rendu dans sa ville natale sous forme de statue.

 

P1030310-500

 

Le personnage fascine et les théories esthétiques sont toujours d'actualités. Ce qui explique la dizaine d'adaptation cinématographique de l'oeuvre. Ses adaptations seront plus abordables à ceux qui n'ont pas le temps de lire, ou encore ceux qui ont du mal avec le style d'écriture. La version la plus connu date de 1945 et est réalisée par Albert Lewin, avec Hurd Hatfield et George Sanders. Voici la bande-annonce (désolé je ne l'ai trouvée qu'en anglais) :

 

 

 

La version la plus récente est celle de 2009, réalisé par Oliver Parker avec Ben Barnes et Colin Farrell. Attention ! Cette version a subit d'importantes modifications. Je ne conseille de le voir qu'une fois l'oeuvre lu. Mais, si le scénario est modifié, il est néanmoins cohérent. Et surtout Ben Barnes est parfait dans le rôle. Il faut dire que personne ne peut contester sa beauté ! J'ai pris du plaisir à voir ce film simplement à regarder l'évolution de son visage. Les alternances entre le jeune candide et le dandy. Voici la bande-annonce, toujours en anglais :

 

 

 

En somme, une oeuvre que je conseille, sous quelques supports quelle soit, car elle fait parti intégrante de l'imaginaire collectif.

 


Source :

Biographie de l'édition Pocket,

série classiques,

du Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde.

Partager cet article
Repost0
30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 18:48

Voici le compte-rendu de ma première avant-première. Et oui, j'ai reçu une invitation au 2ème long métrage de Philippe Claudel, Tous les Soleils, en salles Mercredi 30 Mars !

 

tous-les-soleils-affiche.jpg

 

8739

Je vous avais déjà parlé de Philippe Claudel en tant qu'écrivain, aujourd'hui ce sera en tant que réalisateur. Son premier long métrage était Il y a longtemps que je t'aime, sorti en 2008, et racontait les retrouvailles de deux soeurs après 15 ans de séparation. Ce film avait eu un bon résultat car il a été nominé dans plusieurs festivals et a reçu le César de la meilleur première oeuvre. Aujourd'hui, 30 Mars, sort donc son deuxième long métrage : Tous les soleils.

 

C'est l'histoire d'Alessandro, italien et professeur de musique baroque, qui vit à Strasbourg avec sa fille de 15 ans, Irina, et son frère Crampone, gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir. Quand sa fille découvre les premiers émois de l'amour, tout bascule. Alessandro a du mal à lâcher sa fille, cette enfant qu'il a élevé seul depuis la mort de la mère. Occupé avec une joyeuse bande d'ami, il ne se rend pas compte qu'il lui manque quelque chose.

 

Voici la bande annonce :

 

 


19693974-r 760 x-f jpg-q x-20110314 123239J'ai adoré ce film. Et je ne dis pas cela parce que j'ai assisté à l'avant-première. Philippe Claudel a décidément un  grand talent. Le scénario alterne subtilement humour et tristesse. On aborde le personnage loufoque du frère Crampone pour l'humour et les difficultés des relations père-fille pour la tristesse. C'est une douce comédie. Et c'est une des rares fois où j'ai ris de façon spontanée devant un film. C'est aussi l'unique fois où j'ai vraiment entendu toute la salle rire ! Strasbourg sous le soleil, nous révèle toutes ses belles couleurs. Ajouté à une bande-son excellente, l'album baroque Antidotum Tatentular du groupe international Arpeggiata dirigée par l'Italienne Christina Pluhar, cela donnait un petit air méditerranéen à la ville. Vraiment je le conseil à tous. D'ailleurs, je vous met une courte présentation de Christina Pluhar, une belle découverte que j'aimerai vous faire partager.

 

 


Dans le casting on compte deux italiens : Stefano Accorsi, dans le rôle de Alessandro, est plutôt connu en Italie ; et Neri Marcoré, dans le rôle du frère Crampone. La jeune fille, Irina, est jouée par une jeune débutante de Lyon, Lisa Capriani. Dans les rôles respectifs de mère et fille, on trouve la célèbre Anouk Aimée, et Clotilde Courau. Autant dire un bon et joyeux casting.


19693979-r 760 x-f jpg-q x-20110314 123317

 

Voilà, après la projection, j'ai pu rencontrer les acteurs principaux, Stefano Accorsi, Neri Marcoré et Clotilde Courau, pour une séance de questions. Et enfin, à la sortie j'ai pu aller les joindre pour prendre des photos et échanger quelques mots. Autant vous dire que j'ai été très heureuse de ma soirée. Voici quelques photos. Désolé pour la mauvaise qualité. La prochaine fois je penserai à l'appareil photo.

tous-soleils-0147.jpg
Stefano Accorsi, Clotilde Courau et Neri Marcoré

tous-soleils 0088tous-soleils 0091

 

En résumé : un film à voir avec toute la famille, en salle aujourd'hui, 30 Mars 2011 !

 

 

Sources :

www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178852.html

www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126893.html

Partager cet article
Repost0
25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 21:33

J'ai visionné récemment un magnifique film : Slumdog Millionaire. Je regrette de ne pas l'avoir vu plus tôt, il vaut vraiment le détour ! Je vais donc tenter de vous convaincre de prendre deux heures de votre temps pour le voir.

 

affiche-du-film-slumdog-millionaire.jpeg

 

Slumdog Millionaire, ou "le chien des bidonvilles millionnaire" est sorti en 2009 et a fait un énorme carton. Personne n'a pu échapper au phénomène tellement les médias en on parlé. Mais si, comme moi, vous ne l'avez pas vu en 2009 voici un aperçu de l'histoire pour ceux qui ont oublié :

 

Jamal Malik, 18 ans et orphelin, vivant dans le bidonville de Mumbai, participe à la version indienne de "Qui veut gagner des millions ?". Il répond brillamment aux questions. Mais soupçonné de tricherie, il est interrogé violemment par la police, à une question de la victoire. Comment un enfant de la rue peut-il savoir les réponses ? Il est sommé de justifié ses réponses. Il raconte donc sa vie : ses aventures dans la rue, l'histoire de sa famille et son amour perdu.

 

Voici la BA :

 

  

 

slumdog-1Cette histoire est bouleversante et très bien menée ! On ne comprend pas bien ce qui ce passe au début. Pourquoi l'interroge-t-on ? Puis, à l'aide de flash back, on remonte le fil de l'histoire de Jamal. Un procédé de réalisation très bien fait, car on ne se lasse pas des retours en arrière, on en vient à les attendre pour pouvoir mieux comprendre. L'histoire de cette vie nous plonge dans la réalité indienne : la misère, la rue, les trafiques en tout genre, les guerres de clan... la lutte pour survivre au milieu de tout cela. Je vous assure qu'on prend une claque. On s'attache à Jamal, qui a trouvé sa seul raison de vivre, son seul espoir, en tombant amoureux. Mais la vie le sépare de Latika.

 

Certains des acteurs sont des enfants des bidonvilles. Bien sur, leurs vies a été changées par ce tournage. Dev Patel, qui joue Jamal, été connu en Angleterre grâce à la série pour adolescent Skin. Depuis, on l'a vu dans Le dernier maître de l'air (2010). A part lui, tous les acteurs de ce film sont débutants. Freida Pinto a été lancé grâce à lui et  depuis elle a joué dans Miral (2009) et Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (2010-Woody Allen).

 

slumdog millionaire golden globes reference

Danny Boyle, Freida Pinto et Dev Patel.

 

Slumdog Millionaire a eu une énorme retombé médiatique, et à juste titre : il a remporté 25 prix dont le César du Meilleur film étranger 2010, l'Oscar du Meilleur film, du Meilleur réalisateur, de la Meilleur chanson, de la Meilleur musique, etc. On avait déjà pu voir de Danny Boyle : Petits meurtres entre amis (1995), Trainspotting (1996), Une vie moins ordinaire (1997), La plage (2000), Alien love triangle (2002), la série des films d'horreur : 28 jours plus tard (2003), 28 semaines plus tard (2007) et 28 mois plus tard (prochainement en salles), Millions (2005), et Sunshine (2007). Son dernier film, 127 heures, sortie en février dernier, est encore diffusé dans certaines salles. Mais, si Danny Boyle était déjà un réalisateur britannique à succès, Slumdog millionaire est sa consécration, ma foi, bien méritée !

 

 

En bref, ce film est devenu culte. Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire !

 

 

Source :

www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129924.html

 

Lien :

www.slumdogmillionaire-lefilm.com

Partager cet article
Repost0
22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 23:08

Voilà, le Salon du Livre de Paris est terminé.

Pour ceux qui n'ont pu se déplacer, je vais vous raconter mes (courtes) aventures.

 

salon livre paris 2011

 

Vendredi 18 Mars :

 

Arrivée à l'ouverture. Repérage des lieux avant de chercher le lieu de la conférence qui m'intéressait. Dommage c'est la seule que personne ne trouve, même pas les organisateurs ! Il n'y a pas de salle. J'abandonne pour gagner du temps et je pars en repérage. Petite balade donc, dans l'espace classé par région de France et pays. Je retiens surtout la région Bretagne, et tous les pays maghrébins. Inconnu pour moi donc plutôt intéressant.

 

F_ffc1fbad746cdad56e5b3d0f01cdfe0c4d87396268635.jpgC'est la journée des scolaires, l'espace manga et BD est obstrué par nos chères têtes blondes. Je passe sans faire attention devant les expositions que je cherchais. Finalement, je remarque des affiches, fac-similé en guise d'exposition. Très déçue, je dois dire. Il y avait pourtant matière à faire. L'expo Gallimard ne présentait aucun livre ancien, l'expo manga occupait 3m de mur ! Enfin, quitte à faire une exposition aussi vide, autant ne pas la faire du tout ! Petit tour dans l'espace dédié aux maisons d'éditions plus importantes. On y trouve les incontournables : Gallimard, Albin Michel, Acte Sud, Flammarion, Le Livre de Poche, etc. Le pavillon Nordique était bondé. Normal ! Divisé en deux, il y avait d'un coté des chaises et arbres, et de l'autre des tables remplies à raz-bord. Peut-être aurait-il fallu mieux optimiser la place ? Juste derrière, l'espace détente proposait des sièges-hamacs. Plutôt les bienvenues.

 

Un autre espace était plus dédié aux professionnels et les stands proposaient des services d'auto-édition, d'accompagnement, la numérisation. On y trouvait aussi des lieux de rencontres pour des échanges professionnels. Non loin, on trouvait Radio France. On trouvait aussi l'espace village des arts, pour les petites maisons d'éditions d'art et à coté les publications des grands musées français. Je suis déçu que Taschen ne fut pas présent.

 

Après manger, deuxième tour pour acheter les livres repérés. Puis, je me décide à faire la queue pour une dédicace de Maxime Chattam, auteur de thriller-fantastique, que j'adore depuis mon adolescence. 1h30 et quelques belles rencontres de passionnées de livre plus tard, j'ai eu, non pas une, mais deux dédicaces de Chattam (oui oui j'avais prévu grand). Voilà, mon mal de pied a finalement eu raison de moi. Ce sera tout pour cette journée.

 

salon-du-livre-0122.jpg

Maxime Chattam et moi

 

Lundi 21 Mars :

 

Me voici de retour, pour la matinée professionnelle. Beaucoup moins de monde évidemment. J'ai réussi à passer en tant qu'étudiante. En route pour les conférences. Notamment celle introuvable du vendredi : "la bibliothèque saura-t-elle accueillir les nouvelles générations ?" J'ai appris les nouveaux projets de la ville de Paris, les nouvelles démarches entreprises à la BPI et dans une nouvelle médiathèque.

 

Autre conférence auquel j'ai assisté : "le labo de l'Edition de Paris : comment aider les acteurs du livre et de l'édition à vivre la transition numérique ?" Au lieu du débat auquel je m'attendais, ce fut la présentation du Labo de l'Edition. Espace qui ouvrira en mai, rue Saint Médard (5ème) et qui sera un lieu d'incubation et d'animation pour les acteurs de l'édition numérique.

 

En somme, journée intéressante, sur les nouvelles actions entreprises dans le monde du livre. Des choses à savoir...

 

 

Rendez-vous l'année prochaine !

 


Partager cet article
Repost0
18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 00:27

Je vais vous parler de la BD qui m'a fait découvrir l'univers de la bande dessinée : la célèbre série Lanfeust créé par Arleston et Tarquin en 1994 et publié chez Soleil Prod.couverture-8

J'aime beaucoup le genre heroic-fantasy. C'est lui qui m'a poussé à lire étant plus jeune. Et c'est encore lui qui m'a ouvert les portes de la bande dessiné. Voici le départ de l'épopée Lanfeust :

 

Couverture-T1Troy est un monde où chaque individu possède un pouvoir magique différent. Lanfeust, possédant celui de faire fondre le métal, est apprenti forgeron. Un jour une mystérieuse épée lui donne tous les pouvoirs. Pour comprendre pourquoi l'épée ne donne le pouvoir absolu qu'à Lanfeust, Nicolède, le magicien du village, accompagné de ses deux filles, C'ian et Cixi, emmène Lanfeust à la capitale du royaume. Mais le chemin est semé d'embuches, et les ennemis et les dangers guettent. A commencer par la rencontre avec un troll, créature cannibale, nommé Hébus.

 

Cette bande dessinée m'a immédiatement accroché par son graphisme détaillé et ses belles couleurs, oeuvre de Tarquin. Le scénario, par Arleston, est plein de rebondissement et d'humour. On y trouve des références à notre vrai monde, tel que des chansons populaires dont les paroles sont légèrement détournées. On ne décèle pas tout à la première lecture. Cette BD peut donc se relire avec plaisir. Cette série est destinée au grand public. Quel que soit votre âge donc, si vous aimez l'heroic-fantasy, je vous le recommande !

 

Lanfeust est une série comportant actuellement 3 cycles. Les voici :

 

Lanfeust de Troy :2 

 

- T.1 L'ivoire du Magohamoth

- T.2 Thanos l'incongru

- T.3 Castel Or-Azur

- T.4 Le paladin d'Eckmül

- T.5 Le frisson de l'Haruspice

- T.6 Cixi impératrice

- T.7 Les pétaures se cachent pour mourir

- T.8 La bête fabuleuse

 

 

 

 

 

Lanfeust des étoiles :  

achard-lanfeust-hommageLanfeust est enlevé avec son ennemi Thanos par Glace, une ag ent venue d'un autre monde. Suivi par Cixi et Hébus, il va découvrir que Thanos et lui sont les résultats d'une expérience psy menée par les Princes Marchands de la planète Meirrion.

 

- T.1 Un, deux... Troy

- T.2 Les tours de Meirrion

- T.3 Les sables d'Abraxar

- T.4 Les buveurs de monde

- T.5 La chevauchée des bactéries

- T.6 Le râle du Flibustier

- T.7 Le secret des Dolphantes

- T.8 Le sang des comètes

 

 

Lanfeust Odyssey :

Après 20 ans d'absence, Lanfeust et Hébus retourne sur Troy. Mais le monde a changé ...

 

- T.1 L'énigme Or-Azur Vol.1

- T.2 L'énigme Or-Azur Vol.2

 

Voici la BA du troisième cycle :

 

La série Lanfeust a un tel succès qu'on ne compte plus les produits dérivés. L'univers de Troy est développé à travers : Cixi de Troy, qui complète le cycle 2 ; Guerrières de Troy, histoire des mercenaires ; Trolls de Troy, histoire d'une famille troll ; Les conquérants de Troy, le monde de Troy 4000 ans avant la naissance de Lanfeust ; Lanfeust Quest, version manga de la série ; Gnomes, série humoristique sur l'enfance de Lanfeust, C'ian et Cixi ; et le Lanfeust Mag, créé par Arleston en 1997. Il existe aussi le jeu de rôle, les cartes à collectionner, les jeux vidéos (DS, PSP), etc. Je n'ai évidemment pas tout lu. Mais, pour ce que j'ai vu, il me semble que, hormis les jeux, ses prolongements de la série ne répètent pas la même histoire. Les scénarios semblent complémentaires, ce à quoi on ne s'attend pas forcément.

 

 

Alors : à vos BD !

 

 

Sources :

- www.soleilprod.com

- www.arleston.net

- www.lanfeust.askell.com

Partager cet article
Repost0